Escales en Musique

Programmes détaillés

Jeudi 21 août, 20h
Prestige de la voix et de l’orgue (concert d’ouverture)

Église de Giromagny

Une Europe baroque aux 17e et 18e siècles, avec incursion au 19e siècle

Marie-Christine BARRAULT, récitante – Petra AHLANDER, soprano
Serge KAKUDJI, contre-ténor – Luc GAUGLER, viole de gambe
Luc ANTONINI, grand orgue et orgue positif

Heinrich SCHÜTZ (1585 – 1672) : Soprano, viole de gambe et orgue positif

  • Eile, mich, Gott, zu erretten SWV 282
  • O süsser, o freundlicher SWV 285

August KÜHNEL (1645 – vers 1700) : Viole de gambe et orgue positif, Partita en sol mineur : Preluda-Allemande-Corrente-Sarabande-Giga

Johannes BRAHMS (1833 – 1897) : Orgue de tribune, Extrait des 11 Préludes de Choral Op.122 

  • n°4, Hertzlich tut mich erfreuen 
  • n°5, Schmücke dich, o liebe Seele 
  • n°11, O Welt, ich muss dich lassen

Domenico MAZZOCCHI : Soprano, viole de gambe et orgue positif, Lagrime Amare

Monsieur de SAINTE COLOMBE (1640 – 1700) : Viole de gambe solo, Chaconne en ré mineur (Ms. Tournus T49)

Félix MENDELSSOHN (1809 – 1847) : Orgue de tribune, Extrait de la Sixième Sonate sur le Choral Vater unser : Choral et 4 variations

Monsieur de SAINTE COLOMBE (1640 – 1700) : Viole de gambe solo, Prélude en ré mineur (Ms. Tournus T49)

André CAMPRA (1660 – 1744) : Soprano, viole de gambe et orgue positif, Jubilate Deo

Johann Sebastian BACH (1685 – 1750) : Soprano, haute-contre, viole de gambe et orgue positif, Extrait de la cantate BWW78 Jesu der du meine Seele : duo Wir eilen mit schwachen 

Le programme présenté ici propose un voyage dans une Europe musicale aux 17e et 18e siècles, avec une incursion au 19e siècle. En effet à l’époque baroque les œuvres musicales circulaient très facilement entre les différents pays européens, notamment grâces aux échangent effectués par les compositeurs eux-mêmes.

L’allemand Schütz, vint à Venise où il fut l’élève de Giovanni Gabrieli, et peut-être même vingt ans plus tard celui de Monteverdi, lors de son deuxième voyage en Italie. Les madrigalismes de Domenico Mazzocchi n’ont rien à envier à ceux de Monteverdi, notamment dans son motet Les Larmes amères. Monsieur de Sainte-Colombe et André Campra natif d’Aix-en-Provence et fortement influencés par le style italien, vont être parmi les plus prestigieux représentants du style français à la cour de Versailles. Bach fera son miel de tous ces différents styles pour imposer sur l’Europe entière une œuvre universelle qui un siècle après sa disparition marquera d’un sceau indélébile le souffle créateur de tous les compositeurs romantiques. C’est en hommage à Bach que Brahms écrit à la fin de sa vie son dernier opus consacré à l’orgue, les Onze Préludes de Choral Op. 122, ainsi que Mendelssohn qui donnera une mémorable redécouverte cinquante ans après la disparition du Cantor de Leipzig, de la Passion selon Saint-Mathieu. 

Vendredi 22 août, 20h
Voix haute pour sensations fortes

Église de Rougemont-Le-Château

Serge KAKUDJI (conter ténor)
David DEMANGE (guitare)

John DOWLAND (1563-1626) : Come Again, If My Complaints Could Passions Move, Flow My Tears

Jean-Sébastien BACH (1685- 1750) : Prélude de la première suite pour violoncelle (guitare seule)

Claudio MONTEVERDI (1567-1643) : Si dolce e il tormento

Georg Fiedrich HAENDEL (1685-1759) : Ombra mai fu, Lascia chio pianga 

Franz SCHUBERT (1797- 1828) : La Jeune fille et la mort, Erlkönig

Frantz CASSEUS (1915-1993) : Coumbite (guitare seule)

Serge KAKUDJ : Berceuse congolaise

Samedi 23 août, 17h
Le Viel homme et la Mer de Ernest Hemingway

Préau de la Mairie à Auxelles-Haut

Marie-Christine BARRAULT, récitante
Pascal CONTET, musique originale (30’)

Samedi 23 août, 20h
Le Voyage d’hiver de Franz Schubert

Préau puis Église d’Auxelles-Haut

Accueil par les poèmes de Wilhem Müller lus par Marie-Christine BARRAULT et François MARTHOURET, accompagnés de Xavier DE LIGNEROLLES, ténor, et Pascal CONTET, accordéon.

Winterreise (ou Voyage d’hiver en français), D.911, est un cycle de 24 lieder pour piano et voix, composé par Franz Schubert en 1827, un an avant sa mort, sur des poèmes de Wilhelm Müller.

Les poèmes de Müller correspondent parfaitement à l’état d’esprit du compositeur à ce moment-là : fatigué, découragé, il se reconnaît dans le narrateur dès qu’il découvre les poèmes. Voyage et solitude sont les thèmes principaux et ce qui appartient au bonheur n’apparaît que sous forme de souvenir et d’illusion. Schubert mêle dans ce cycle à parts égales le duo instrumentiste et chanteur, anticipant Schumann.

  1. Gute Nacht (Bonne Nuit) D.911-1
  2. Die Wetterfahne (La Girouette) D. 911-2
  3. Gefrorene Tränen (Larmes gelées) D. 911-3
  4. Erstarrung (Engourdissement) D. 911-4
  5. Der Lindenbaum (Le Tilleul) D. 911-5
  6. Wasserflut (Inondation) D. 911-6
  7. Auf dem Flusse (Sur le fleuve) D. 911-7
  8. Rückblick (Regard en arrière) D. 911-8
  9. Irrlicht (Feu follet) D. 911-9
  10. Rast (Pause) D. 911-10
  11. Frühlingstraum (Rêve de printemps) D. 911-11
  12. Einsamkeit (Solitude) D. 911-12
  13. Die Post (La Poste) D. 911-13
  14. Der greise Kopf (La Tête de vieillard) D. 911-14
  15. Die Krähe (La Corneille) D. 911-15
  16. Letzte Hoffnung (Dernier Espoir) D. 911-16
  17. Im Dorfe (Dans le village) D. 911-17
  18. Der stürmische Morgen (Le Matin tempétueux) D. 911-18
  19. Täuschung (Tromperie) D. 911-19
  20. Der Wegweiser (Le Panneau indicateur) D. 911-20
  21. Das Wirtshaus (L’Auberge) D. 911-21
  22. Mut (Courage) D. 911-22
  23. Die Nebensonnen (Les [trois] soleils voisins) D. 911-23
  24. Der Leiermann (Le Joueur de vielle à roue) D. 911-24

Les recueils de Wilhelm Müller

Bibliothécaire et professeur dans un lycée, Wilhelm Müller (1794–1827), auteur des textes, est un poète du premier romantisme. Ses thèmes sont en affinité et comme l’expression de l’état d’abattement où se trouvait alors le musicien. En effet, il s’identifie sans mal à cet homme blessé par un amour non partagé décrit par les poèmes, à ce malheureux vagabond errant en plein hiver – même si Schubert ne voyagea jamais. Müller est influencé par les romantiques Novalis, Clemens Brentano et Achim von Arnim, ceux-là mêmes que critique Gœthe dans les Conversations avec Eckermann : « Ils écrivent tous comme s’ils étaient malades et le monde entier une infirmerie. » Müller écrivait : « Je ne sais ni jouer, ni chanter, quand j’écris des poèmes, je chante et je joue. Si je pouvais créer moi-même mes mélodies, alors mes lieder plairaient encore plus que maintenant. Mais j’espère avec confiance qu’il pourra se trouver une âme semblable à la mienne qui saisisse les mélodies glissées sous les mots et qui me les restitue. »

24 août 2025 7h
Musiques pour un lever de soleil : Ombres et résonances

Feuille de Hêtre Auxelles-Haut

Ihab vous invite à un voyage musical unique, entre tradition et modernité. Armé de son oud et de sa voix, il interprétera une sélection précieuse du répertoire de la musique savante et classique orientale, des chansons égyptiennes emblématiques des années 30, ainsi que ses propres compositions. À travers ce dialogue intime entre les cordes et le silence, il dévoilera également quelques pièces surprenantes, témoins de son parcours musical éclectique et de ses explorations entre les styles et les époques.

Un concert où chaque note résonne comme une émotion brute, un écho de l’âme qui traverse le temps et les frontières.

Création originale de Ihab Radwan (oud) durée 40’
Suivi d’un partage de petit-déjeuner et échange avec le musicien.

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Thème par Anders Norén

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